Tous les habitués de Saint-Germain des Près connaissent Ali.
Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, Ali, avec l’humour qui le caractérise, arpente les rues du quartier pour vendre les quelques dizaines d’exemplaires du célèbre quotidien du soir.
Avec les difficultés que connaît la presse écrite, Ali, malgré sa notoriété et l’attachement que lui manifeste le carré des lecteurs assidus, pourrait bien être le dernier crieur de Paris.