Espace francophone consacre cette 500e émission à Beyrouth, qui accueillera l’an prochain le Sommet de la Francophonie.
Le magazine a donné carte blanche à quatre cinéastes libanais, de générations et de parcours différents, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige (Autour de la maison rose), Mohamed Soueid (Le tango de l’espoir), ainsi que Hady Zaccak (Les Mille et mille nuits).
L’émission s’ouvre sur une séquence où l’écrivain Richard Millet (La voix d’alto, Gallimard) et la rédactrice en chef d’Espace francophone, Mona Makki, reviennent sur les traces de leur enfance commune à Beyrouth.

Léopold Sédar Senghor a d’abord pleinement vécu sa propre culture avant de découvrir le français à six ans. Depuis, un amour presque charnel et une longue fidélité le conduiront de la poésie à l’agrégation de grammaire, de la politique à l’Académie française.
Ce document pourrait être un autoportrait ; avec son accent si particulier, Senghor se raconte, de son enfance à Joal au Quartier Latin de sa jeunesse, de ses années de Président de la République du Sénégal à sa retraite à Verson en Normandie.
Le film s’attache surtout à mieux faire connaître le visionnaire de la culture, le politique, l’homme du mouvement de la négritude et de la construction communautaire francophone.
De nombreux entretiens avec le poète-président, des images d’archives, des témoignages de Sénégalais, mais aussi des tournages dans son village natal.

Cette émission est consacrée à la chanson béninoise à travers cinq de ses représentants : Stan Tohon, Sinas Yoro, Vivi, Danialou Sagbohan et Jonas Tokannou.
À travers des entretiens, des clips et des séquences tournées à l’intérieur du pays, l’émission explore les styles et les traditions musicales.

Espace francophone rend hommage à une grande figure de la musique et des lettres africaines, le Camerounais Francis Bebey, disparu en 2001. Nous le retrouverons successivement lors de concerts, au théâtre de l’Oeuvre à Paris en 1991, au Festival d’Avignon avec ses fils en 1996 et à l’occasion de la journée mondiale de la Francophonie en mars 2000 à l’Unesco.

Après presque deux décennies de guerre, le cinéma libanais est loin de représenter une industrie. Pourtant, grâce à des cinéastes appartenant à des générations différentes, ce cinéma existe et fait parler de lui. Mona Makki a rencontré Jean Chamoun (Une ombre sur la ville), Ghassan Salhab (Beyrouth fantôme), Johana et Khalil Joreige (La maison rose) ainsi que Mohammad Soueid (Le tango de l¹espoir).

Espace francophone vous emmène à la découverte de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, à travers la vie quotidienne de cinq de ses habitants. Chantal est entrepreneur en bâtiment, Zeba fabrique des savons, Fatima est commerçante, Aboubacar peint sur étoffe et Kévin est exposant au Salon International d'Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Ce fils d’une grande prêtresse Vaudou, conduit le lecteur dans les arcanes d’un monde dont il connaît les normes. Né en 1928, à Ouidah au Bénin, Olympe Bhêly-Quenum est licencié en lettres classiques et titulaire d’une maîtrise en sociologie.
Après avoir étudié l’administration et la gestion des entreprises à Paris, il entame une carrière diplomatique, devient professeur de Lettres puis se tourne vers le journalisme. Il collabore notamment à Bingo et au Monde diplomatique et fonde le magazine La vie africaine.
Depuis 1968, il exerce une fonction internationale à l’Unesco comme chargé d’information pour l’Afrique.
Romancier à part entière, il publie peu (Trois romans et un recueil de nouvelles), s’attachant à peaufiner l’écriture de ses textes.
Les trois romans : Un piège sans fin en 1960, Le Chant du lac qui a obtenu le Grand Prix de littérature d’Afrique Noire en 1966, et l’Initié en 1979 ont en commun d’analyser les relations ambiguës et difficiles de l’homme africain aux prises avec la tradition et le monde moderne.
Dominique Gallet a rencontré Olympe Bhêly-Quénum à Ouidah pendant des cérémonies traditionnelles en son honneur, puis à Uzès, où il vit aujourd’hui.

1ère partie : Réalisation : Marc Tchanou (ORTB) Philippe, autodidacte, qui habite un petit village près de Cotonou, la capitale du Bénin, a créé une radio rurale au service la population.
2e partie : Réalisation : Issouf Ouedraogo (TNB) : Salif anime, depuis l’âge de quinze ans, une émission pour les jeunes sur la bande FM à Ouagadougou (Burkina Faso).