Le lycée franco-libanais de Habbouche-Nabatieh est un des fleurons de l’important réseau de la Mission laïque française au pays du Cèdre.
Durant la guerre de 33 jours qui a dévasté le Liban et la région du Sud, ce lycée a servi de lieu de refuge et de regroupement pour des Libanais, des Français et des Allemands qui fuyaient les bombardements et qui ont pu ainsi être évacués grâce aux forces du Commandement des opérations spéciales (COS) de l’armée française.
Un coup de projecteur sur un établissement installé au milieu des collines du Liban sud, véritable tremplin de la francophonie.
Ce reportage est suivi d’un hommage au célèbre écrivain libanais Gibran Khalil Gibran auteur d’un des livres les plus lus au monde, Le Prophète.

 

 

Depuis l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, le Liban a été secoué par plusieurs attentats qui ont visé des journalistes et des personnalités politiques. C’est dans ce contexte difficile et au lendemain du retrait des troupes syriennes que furent organisées des élections législatives. À cette occasion Mona Makki s’est rendue dans la montagne libanaise pour nous livrer la chronique d’une journée pas ordinaire…

 

 

Des écrivains et artistes libanais : Amin Maalouf, Abdel Rahman El Bacha, Vénus Khoury-Ghata, Magida El Roumi… nous parlent de leur Liban.
Cette émission a été réalisé en hommage au Premier Ministre assassiné Rafic Hariri.

 

 

 

 

Espace francophone s’est rendu à Beyrouth pour découvrir l’univers particulier d’une éditrice libanaise et suivre pendant les Fêtes de Noël le périple d’une jeune femme beyrouthine, à la fois nostalgique et pragmatique, qui raconte sa ville.

 

 

 

 

 

Presque dix ans après la fin de la guerre, le Liban se reconstruit. Pourtant la société libanaise doit faire face à des séquelles et des difficultés d’ordre social et économique. Plusieurs initiatives se développent, collectives et individuelles.
Mona Makki a rencontré trois femmes libanaises : Josiane, Sana et Mona qui apportent, chacune à sa façon, des solutions différentes mais complémentaires dans trois régions du pays du Cèdre.

 

 

Après presque deux décennies de guerre, le cinéma libanais est loin de représenter une industrie. Pourtant, grâce à des cinéastes appartenant à des générations différentes, ce cinéma existe et fait parler de lui.
Mona Makki a rencontré Jean Chamoun (Une ombre sur la ville), Ghassan Salhab (Beyrouth fantôme), Johana et Khalil Joreige (La maison rose) ainsi que Mohammad Soueid (Le tango de l’espoir).

 

 

 

Née au Liban, originaire de Bcharré le village de Gibran Khalil Gibran, Vénus Khoury-Ghata vit à Paris depuis 1972.Auteur d’une oeuvre abondante, elle a d’abord opté pour la poésie. En 1993, la Société des gens de Lettres lui a décerné son grand Prix pour l’ensemble de son oeuvre poétique.
Son premier roman, le fils empaillé (Ed. Belfond) en 1980 et plus tard la maîtresse du notable (Ed. Seghers) en 1992, lui permettent de révéler la “différence” d’un frère puni par l’autorité du père et sacrifié sur l’autel des convenances.Les poèmes et les romans de Vénus Khoury-Ghata ne cessent de raconter le Liban, celui de l’enfance mais aussi celui de la guerre, des déchirures.
Les fiancés du Cap Ténès (Ed.J.C.Lattès) en 1995, confirme son talent de conteuse. Elle y brosse des caractères romanesques éblouissants. Son récit, inspiré de faits authentiques, compose la plus envoûtante des fresques où s’entremêlent avec bonheur les couleurs et la puissance épique du monde méditerranéen.
Mona Makki l’a retrouvée chez elle à Paris.

 

 

Né à Beyrouth dans une famille de musiciens, Abdel Rahman El Bacha se découvre dès son très jeune âge une véritable passion pour le piano.
À dix ans, il donne son premier concert avec orchestre. À dix-neuf ans, El Bacha remporte à l’unanimité le concours Reine Elisabeth de Belgique et se trouve ainsi propulsé sur la scène internationale. Mais, c’est en France qu’il choisit de vivre par affinité culturelle.
Après son intégrale de 32 sonates de Beethoven, saluée par la presse et acclamée par le public, El Bacha s’est consacré à l’intégrale de l’oeuvre pour piano seul de Chopin.
Espace francophone lui consacre un portrait.

 

 

Espace francophone consacre cette 500e émission à Beyrouth, qui accueillera l’an prochain le Sommet de la Francophonie. Le magazine a donné carte blanche à quatre cinéastes libanais, de générations et de parcours différents, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige (Autour de la maison rose), Mohamed Soueid (Le tango de l’espoir), ainsi que Hady Zaccak (Les Mille et mille nuits). L’émission s’ouvre sur une séquence où l’écrivain Richard Millet (La voix d’alto, Gallimard) et la rédactrice en chef d’Espace francophone Mona Makki, reviennent sur les traces de leur enfance commune à Beyrouth.

 

 

Né à Beyrouth, écrivain, poète francophone et ancien diplomate, Salah Stétié vit aujourd’hui en France. Ses études effectuées à Paris l’ont projeté dans un univers culturel des années 50 où il sera amené à côtoyer aussi bien Louis Massignon que Cioran ou Jouve. Mona Makki nous livre une rencontre avec un magicien des mots, “habité” par la poésie, l’art et la Méditerrannée.

 

 

Après dix ans d’absence, Amin Maalouf (prix Goncourt 1993 pour son roman : « le rocher de Tarrios ») rentre au Liban, son pays natal qui tente d’effacer les séquelles de dix-sept années de guerre fratricide. Le magazine Espace francophone qui accompagne l’écrivain tout au long de son séjour, recueille ses impressions mais aussi ses confidences : son enfance, son village, les raisons qui l’ont décidé un jour à partir.

 

 

Poète, romancière et auteur dramatique, Andrée Chedid s’est éteinte à Paris, sa ville de prédilection, pour laquelle elle avait choisi de quitter son Égypte natale en 1946.
L’auteur du “Sixième jour“, de “L’Autre“, et de “L’Enfant multiple“, retrace dans un entretien qu’elle avait accordé à Mona Makki, les étapes d’une vie singulière entièrement vouée à l’écriture et au goût de l’universel.